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Le service minimun

 

Service minimum dans les transports, une remise en cause du droit de grève ?
 
S’attaquer au droit de grève dans les transports, sous couvert de garantir à l’usager un « service minimum », est hypocrite et populiste.
 
La qualité des services publics de transport et des difficultés des usagers est évidemment une priorité. Mais que d’hypocrisie, de la part de ce gouvernement, à se poser en défenseur des usagers, alors même que toute la politique poursuivie depuis des années est une politique de régression du service public, dans les transports comme ailleurs : suppression des subventions de l’Etat aux transports collectifs de province, réduction massive des crédits dévolus aux transports en commun dans le contrat de projet Etat-régions, entretien et maintenance insuffisants des infrastructures ferroviaires, menaces sur certaines grandes lignes de transport de voyageurs (supression des corails sur les lignes TGV du grand est), fermeture des petites gares, privatisations.
Les français ne veulent pas de « service minimum », ils veulent des services publics de qualité, répondant aux besoins des usagers. Ce n’est pas en opposant usagers et salariés du secteur qu’on y parviendra, mais en y consacrant les moyens nécessaires et par la démocratisation des décisions dans les services publics renforçant la place des usagers et des salariés, à tous les niveaux où les politiques s’élaborent, depuis la définition de la politique des entreprises publiques jusqu’aux modalités et au suivi de sa mise en œuvre. C’est de cela qu’il faut débattre, plutôt que de désigner un bouc émissaire face aux difficultés des usagers.
Il est en revanche nécessaire d’améliorer, dans le cadre légal actuel, le dialogue social dans les entreprises, le préavis de cinq jours étant rarement mis à profit pour engager de véritables négociations, en donnant à chaque partie la possibilité de susciter des négociations, ainsi que les moyens de la préparer et d’en faire connaître les avancées et les blocages. Cela suppose également que seuls les accords signés par une ou des organisations syndicales représentant la majorité des salariés concernés par l’accord puissent être validés. Oui aussi à la bonne information des usagers en cas de dysfonctionnement, dont il faut rappeler qu’ils ont pour cause principale des problèmes techniques, l’insuffisance des moyens humains et matériels. Le projet du gouvernement n’a pas pour objectif le dialogue social ni l’amélioration du service public. Il s’agit en fait pour lui d’avoir les mains libres en diminuant la capacité de résistance des salariés, face aux réformes à venir. Déjà, le premier ministre annonce que le prochain tour sera pour les enseignants.
                                                                  Valere.D
 
   
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